Catherine Bodson a de quoi être fière: démarrée dans une petite maison bruxelloise, sa conserverie bio enchante désormais les papilles de gourmands aux quatre coins du monde.
Catherine a 50 ans quand elle décide de lancer Pipaillon. 50 ans et toute l’expérience d’une carrière en coaching et management à la Commission européenne. « Je cherchais un défi qui me permettrait d’associer mes deux passions: la cuisine et la création d’entreprise ».
Dans son panier, il y avait cette idée de conserves en bocal ainsi que d’une petite boutique/café qui lui permettrait de faire goûter ses produits… « Rapidement, on m’a parlé du projet OpenSoon, qui aide au démarrage d’une activité commerciale ». En trois semaines, Catherine monte son business plan.
« Jusque là, j’étais dans ma zone de confort. C’est ensuite que j’ai commencé à flipper: entre faire des confitures dans sa cuisine et passer en mode industriel, il y a du chemin! Alors, j’ai étudié la conserverie, commencé à créer des recettes… et j’ai dû revoir pas mal de choses, car ce que je produisais coûtait plus cher que le prix de vente! »
Un beau succès pour ces produits 100% biologiques
Sept ans plus tard, Pipaillon a emménagé dans un nouvel atelier. Le magasin du Quai du Bois à Brûler existe toujours pour permettre à ceux qui le souhaitent de déguster un café avec un petit gâteau… et de repartir avec leur confiture, tapenade ou autre chutney préféré.
On y trouve toute la collection d’une marque de conserverie bio qui s’exporte bien: Corée, Japon, France, Allemagne…
« Notre secret? La qualité et la flexibilité de notre offre. Nous sommes restés des artisans, en prenant le temps de bien grandir, petit à petit, au gré des retours de clients comme Rob, qui nous challengeaient »
Catherine Bodson, fondatrice de Pipaillon
Et hub.brussels dans tout ça ? «l’Agence a été présente à chacune des étapes, depuis le 1819 jusqu’à l’ouverture vers les marchés étrangers! ».